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Etude
La pomme de terre primeur conserve sa bonne image mais doit davantage séduire les jeunes

La dernière étude “Usages et attitudes des consommateurs à l’égard de la pomme de terre primeur en 2021” pour FranceAgriMer et le CNIPT vient de sortir. Le cabinet OpinionWay y délivre ses recommandations.

Pomme de terre primeur de l'Île de Ré - chaîne de conditionnement. Photo d'archives
© L'agriculteur charentais

La pomme de terre primeur séduit toujours autant les Français avec une part d’acheteurs stable depuis 2016 et une notoriété forte et positive, selon la dernière étude “ Usages et attitudes des consommateurs à l’égard de la pomme de terre primeur en 2021”, cofinancée par FranceAgriMer et le CNIPT, réalisée par le cabinet Opinionway et publiée sur le site de FranceAgriMer le 15 décembre 2021.

Méthodologie : Etude réalisée en ligne du 29 juin au 12 juillet 2021 auprès de 1 027 individus responsables des achats alimentaires. Trois objectifs : dresser un état des lieux des usages (connaissances du produit et habitudes d’achat) ; évaluer l’image de la pomme de terre primeur ; et mesurer les évolutions depuis 2014 (première étude).

La pomme de terre primeur est reconnue et achetée pour ses caractéristiques de saison, de qualité et d’origine mais ses avantages nutritionnels et culinaires sont encore méconnus. Les acheteurs plus âgés sont sensibles à l’origine tandis que le type d’emballage est une clé d’entrée pour les plus jeunes. Parmi les freins à l’achat : le prix, la conservation, la présence en magasin, l’absence de besoin et pour les non-acheteurs, le fait de ne pas y penser.

Opinionway préconise donc de « continuer à valoriser le goût et le plaisir » et de « mettre en avant les qualités nutritionnelles, la praticité à préparer et la multitude de recettes réalisables », « notamment auprès des jeunes, sans négliger la cible des 35-50 ans, qui ont un rôle clé dans la transmission auprès des futures générations ».

Très bonne notoriété, moins marquée chez les jeunes

La pomme de terre bénéficie d’une très bonne notoriété (94%), moins marquée chez les plus jeunes (89 % chez les 18-24 ans vs 97 % chez les 65 ans et +). Reconnue pour sa saisonnalité, son aspect et notamment sa peau peleuse, et sa consommation rapide après achat, son origine France est aussi majoritairement reconnue (91%).

En revanche, les bassins de production sont moins connus (« 87 % des Français citent au moins une bonne région de production mais ne citent en moyenne que deux régions, ce qui est limité au regard du nombre de bassins de production français. »).

Une image plus positive que celle des pommes de terre classiques et des frites surgelées

Cette image positive, tirée par ses caractéristiques (produit de saison, de qualité, qui plaît à toute la famille, qui procure du plaisir…) est stable par rapport à 2019. 8 consommateurs sur 10 (8,1 en 2019) en ont une opinion très favorable, juste après les légumes frais (8,3/10) et devant les pâtes (7,5) et les pommes de terre classiques (7,4). Les frites surgelées n’arrivent qu’en 7e place (5,6 consommateurs sur 10 ont une opinion favorable, en hausse de 0,7 point).

En revanche, les qualités nutritionnelles de la primeur sont encore méconnues (-4 points par rapport à 2019) ainsi que la diversité de recettes qu’elle permet (- 4 points).

 

Critères de choix à l’achat : les classiques

La pomme de terre primeur séduit toujours autant les Français : 62 % en ont acheté les 12 derniers mois (stable depuis 2016), dont la moitié sur la période de pleine présence en magasin (début juin à début juillet). Ils achètent des primeurs pour leur goût (65 %), leur fraîcheur (42 %) et leur saisonnalité (41 %).

Quant aux critères de choix à l’achat, les Français sont attentifs à l’origine (69 %), en particulier pour la région française (à 75 %), moins l’origine France (25 %), le prix (57 %), l’aspect (56 %), la variété (53 %), la taille/calibre (52 %) et le type d’emballage (12 %). Ce sont principalement les 50 ans et + qui sont le plus soucieux de l’origine (à plis de 80 %) tandis que le type d’emballage est davantage une clé d’entrée pour les 18-34 ans (33 % des 18-24 ans vs 5 % des 65 ans).

Freins à l’achat : prix, conservation, présence en magasin et non-réflexe

Les Français déclarent qu’ils achèteraient plus si le prix était plus accessible (33 %, -9 points vs 2019), si la conservation était plus facile (15 %, +5 points) et la présence en magasin plus importante (12 %). L’absence de besoin est aussi un frein à l’achat (35 %, 5 points). Les non-acheteurs le sont car ils n’y pensent pas (32 %) ou que leur magasin habituel n’en propose pas (14 %, + 5 points vs 2014).

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